Le sel de la terre
« À partir du moment où, pour contrecarrer l’érosion de son pouvoir d’achat, elle est prête à acheter à ses enfants des bébelles fabriquées ailleurs par d’autres enfants, la classe moyenne s’en va chez le diable de toute façon. »
Samuel Archibald – Le sel de la terre.
Ce n’est un secret pour aucun de mes amis proches, j’ai adoré Arvida, le premier roman de Samuel Archibald. Suffisamment pour que je devienne un acheteur compulsif à la vue de n’importe quelle nouvelle publication de cet auteur originaire du Saguenay. Jeudi dernier, en route vers le Cercle pour aller chercher notre panier bio du Cercle maraîcher, qu’est-ce que mon regarde croise à travers la vitrine de chez Pantoute ? Je vous le donne en mille, un nouveau livre d’Archibald, publié par l’équipe de Nouveau Projet, autres chouchous. Impossible de résister, cinq minutes plus tard, j’ai dans mes mains ce nouvel essai sur la classe moyenne, 87 pages de pur bonheur et de matière à réfléchir : Le sel de la terre. Entre deux confessions personnelles, Archibald nous partage des réflexions inspirantes sur la surconsommation ou les radios-poubelles, le tout teinté de souvenirs imagés et colorés. Et pour le reste, je vous laisse l’immense plaisir de le découvrir! À votre tour d’aller voir votre libraire indépendant!